Description du projet
Huile sur panneau
Dimensions : 33 cm x 55 cm
Signée en bas à droite L.Voisin
Datée 1948
Chemin de halage
VOISIN
Le halage est un mode de traction terrestre des péniches, des coches d’eau et d’une manière générale des bateaux fluviaux, qui consiste à les faire avancer le long d’une rivière, d’un canal, au moyen d’une corde tirée jadis à force de bras ou par des chevaux, à présent par un engin automoteur.
Il nécessite un chemin dégagé et mis hors d’eau qui longe de près la berge des voies d’eau navigables et que les francophones nomment « chemin de halage » ; sur l’autre rive existe généralement un « chemin de contre-halage ». Sans se substituer aux fonctions écologiques d’une vraie berge, cet aménagement joue encore un certain rôle de corridor biologique.
La traction des bateaux le long des fleuves et canaux était très répandue avant l’invention de moteurs adaptés aux bateaux, l’usage de voiles n’étant pas toujours possible en raison de la présence de tunnels, de ponts ou pour cause de vents défavorables.
On distingue trois modes de traction terrestre des bateaux fluviaux :
- le halage à la « bricole » : le marinier et sa famille s’attachaient à la corde de traction (fintrelle, verdon, maillette, ou ancierre) par un harnais appelée bricole pour tirer le bateau ;
- la traction animale, par chevaux, ânes ou mulets voire bœufs (dans le sud-ouest : elle était surtout pratiquée (en France) dans le Centre ; les bêtes appartenaient au marinier, qui les logeait à bord, ou à des charretiers, appelés les « longs jours », qui disposaient de relais, le long des voies d’eau. En 1935, on comptait encore 1 500 bateaux écuries en France.
- la traction mécanique, par des locotracteurs électriques sur rail ou sur pneus, ou par des tracteurs diesel (Latil).
D’autres modes de déplacement existent (remorquage, poussage, éclusée, touage, etc.), mais ne nécessitent pas de chemin de halage.
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