Description du projet
Huile sur panneau
Dimensions : 61,5 cm x 96 cm
Signée en bas à gauche : Noël Vesper
Intérieur atelier du peintre
Noël VESPER (1882-1944)
Noël Vesper, de son vrai nom Noël Nougat, est né à Mérindol le 25 décembre 1882. En 1897, grâce à l’aide du pasteur Urbain de Robert, il entre au lycée et à l’école préparatoire de théologie de Tournon-sur-Rhône en Ardèche.
Il suit les cours de cette école jusqu’en 1902. Joseph Parnin, alors proviseur du lycée, fut pour lui un maître incomparable et resta son ami jusqu’à sa mort en 1935.
Il poursuit ses études de théologie à la Faculté de théologie protestante de Montauban de 1902 à 1906. Il soutient en 1905 une thèse de baccalauréat en théologie sur les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola.
Lourmarin
Pasteur de l’Eglise réformée à partir de 1906, il joue un rôle certain dans la reconstruction du château de Lourmarin à partir de 1920 quand Robert Laurent-Vibert découvrit ce château.
1917
Peut-être même est-il l’artisan de cette découverte puisque ces deux-là se sont rencontrés dans l’armée d’Orient, – où Henri Bosco servait également-, sans doute à Salonique en 1917. Proche de Laurent-Vibert il l’était également politiquement : il fait partie des protestants d’Action française, restés fidèles à Charles Maurras et sa doctrine, avec lesquelles il anime l’Association Sully et participera à l’hebdomadaire Sully entre 1942 et 1944.
1925
Philosophe, essayiste, mais aussi poète en français et en provençal et peintre, il est Secrétaire du premier Conseil de la Fondation de Lourmarin après la mort de Robert Laurent-Vibert en 1925.
Tout en poursuivant son activité de pasteur sur les communes de Lourmarin, La Roque-d’Anthéron, Peypin-d’Aigues, Lauris et Pertuis, il publie à partir de 1930 un bulletin, qui après quelques mois d’interruption en 1938-1939, paru dans le cadre de « l’Union fraternelle de la presse protestante » sous le titre Les Vaudois du Luberon.
Château de Lourmarin
Il rencontre Henri Bosco, qui y fait son premier séjour en avril 1922, et jusqu’à ce qu’il achève son roman Pierre Lampédouze le 3 octobre 1923. Les lettres de Noël Vesper à Henri Bosco débutent en avril 1923 et leur échange est avant tout un échange entre deux poètes.
Leur amitié littéraire transparaît dans leurs échanges autour de « Dionysos », poème de Noël Vesper, de ses vers publiés dans la revue Marsyas ; Henri Bosco accueille les textes de Noël Vesper dans Aguedal, dont « Léda » dans son premier numéro.
Ils publieront un recueil de poèmes commun en 1925 aux Terrasses de Lourmarin, le bien nommé Les Poètes.
Noël Vesper consacre deux articles à Henri bosco dans La Vie nouvelle, revue protestante imprimée à Montauban sous la direction du pasteur Lafon : « Le Sanglier », et « Le Trestoulas – L’habitant de Sivergues », articles qu’Henri Bosco avait appréciait2.
Ils se retrouvent également dans leur sensibilité religieuse, le sens du sacré où le christianisme s’allie au culte de l’antiquité païenne et le sens du symbole et de l’ésotérisme.
Arrêté avec sa femme à la Libération, ils seront tués le 24 août 1944 à Buoux dans le Lubéron, ce qui choquera beaucoup Henri Bosco.
Source : http://bunum.univ-cotedazur.fr/omeka-s-dev/s/mai_68/item/724
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