Description du projet

 

Trouillebert Paul Désiré portrait de femme au col de dentelles 1897

 

Huile sur toile

Dimensions : 70 cm x 65 cm

Signée Trouillebert et datée 1897

dédicacée en haut à gauche à Jean-Bernard

Paul Désiré Trouillebert

(Paris 1829-Paris 1900)

Œuvre présente au catalogue raisonné de l’œuvre peint de Paul Désiré Trouillebert (Claude Marumo, Thomas Maier, Bernd Müllerschön), figure n° 27, page 216.

Extrait du catalogue » Trouillebert s’est principalement consacré à la peinture de portrait dans les années 1860 et 1870. Jusqu’à la fin de sa vie, il ne l’abandonne jamais complétement. A partir du milieu des années 1890, il n’exécute certes presque plus de portraits mais par la précision de la physionomie, ils font partie des meilleurs œuvres que Trouillebert ait réalisées dans ce domaine. »

 

Paul-Désiré Trouillebert est né en 1829 à Paris.

Il est l’un des plus grands paysagistes de plein air du XIXème siècle français. La peinture de paysage représente plus de la moitié de son œuvre peinte. Il réalisa également des portraits, des nus, des natures mortes ainsi que des scènes de genre.

L’école de Barbizon

Bien que Trouillebert ne fasse pas partie de l’école de Barbizon en tant que telle et qu’il peignait en toute indépendance, il peut y être rattaché pour sa prédilection pour le motif du paysage ainsi que son style influencé par Corot, fondateur de cette école.
A partir de 1855, à la mort de son père, Trouillebert décide de se consacrer pleinement à sa passion : la peinture.
Il se forme auprès du portraitiste réputé que fut Ernest Hébert (1817-1908), ainsi que dans l’atelier de Charles-François Jalabert (1819-1901).
C’est d’abord pour ses portraits et ses nus que Trouillebert est remarqué : le portrait de Mademoiselle A. lui permet d’être accepté au Salon des Artistes Français en 1865, où il exposera jusqu’en 1884.

Ses voyages en France

Trouillebert voyagea beaucoup en France, notamment en Bretagne, dans la Sarthe, le Limousin, la Loire et sur les berges de Seine. L’artiste avait également une passion pour la pêche : ce qui explique la place de choix qu’occupe ce sujet dans ses œuvres mais également sa remarquable manière de retranscrire sur la toile la lumière et ses effets sur le paysage à différentes heures de la journée.

Son travail in situ

Trouillebert s’inscrit dans le mouvement des peintres de plein air traditionalistes comme il l’affirme dans un entretien avec un journaliste de L’Echo de Paris, en 1890 : « Je ne travaille que d’après nature, je n’admets pas l’étude recopiée dans l’atelier. »

Musées : Paris, Musée d’Orsay – Paris, Petit Palais -New York, The Metropolitan Museum of Art – Baltimore, Walters Art Museum – Cleveland, Museum of Art – Saint-Petersbourg, Musée de l’Hermitage- Valparaiso, Fine Arts Museum

 

Bibliographie : « Paul Désiré Trouillebert (1829-1900) » par Claude Marumo, Thomas Maier et Bend Müllerschon.

Une oeuvre de l’artiste achetée aux enchères par le Château de Chenonceau

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