Description du projet
Huile sur toile
Dimensions : 65 cm x 81 cm
Signée en bas à droite : H.Louyot
Datée : 93
Louyot Henri paysage de Liverdun en Lorraine
L’artiste
Louyot Henri (25/09/1863 Nancy – dans les années 40)
On ne sait que peu de choses concernant cet artiste. Il est né en 1863 et a vécu à Nancy entre 1876 et 1884, puis à nouveau, en 1888. Entre temps, on le signalait habitant Saint-Dié en 1886.
Le peintre passe ses dernières années à Flavigny-sur-Moselle. Il meurt avant la guerre de 1939-1945 à l’âge de 70-75 ans.
Il reste célibataire et on ne lui connaît ni parents, ni familiers en Lorraine. L’artiste a exposé à Nancy vers 1907 et peignait de vastes espaces, quelquefois animés de personnages ou d’animaux.
Il réalisera notamment une gravure datée avril 1891 de Gisèle d’Estoc la très célèbre écrivaine, sculptrice pseudonyme de Marie-Paule Alice Courbe.
Maintes œuvres évoquent les bords de la Moselle ou de la Meurthe ; dans ses paysages fluviaux, les barques sont souvent au repos sous un ciel brumeux de Lorraine.
Sources : http://artlorrain.com/
Ladisla Harcos : « Peintres et graveurs lorrains »
Son tableau de paysage de Liverdun
Le peintre Louyot Henri relate avec une forme de poésie ce paysage lorrain de liverdun quelque peu disparu de nos jours. Emile Badel, l’érudit lorrain poétise ainsi ce payage de la façon suivante…
Le Liverdun et les Boucles de la Moselle
« De grosses tours rondes, démantelées et vides, puissances d’autrefois, assises en les herbages et pleurant leur vaillance perdue, sont là, à des intervalles de cerisiers et de noyers, des tours aux bases énormes et que du lierre encapuchonne… couronne de verdure aussi belle que les fiers créneaux de jadis.
Le val commence alors, vallon de grâce et de mystère, le val fleuri d’arbustes et de roses bruyères, le val où des roches sortent du vieux sol lorrain contempler les bonnes gens qui passent, stupéfaites et ravies.
Le vallon de paix, solitude adorable au cœur des merveilles de Liverdun, s’en va, longtemps, longtemps, au milieu d’un ruban vert de minces prairies, entre les sapins noirs et les vergers, regardant les grottes entrouvertes, les rochers qui ont sauté le fossé, les millénaires que les pluies ont lavées et lentement pénétrées. »
Emile Badel, Les Monts sacrés de Lorraine (1916)
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