Description du projet
Aquarelle encadrée
Dimensions à vue : 16 cm x 25 cm
Signée en bas à droite – 1934
Le zoma scène de marché malgache 1934 – Analakety – Tananarive
Sa création,
en revient au roi Andrianampoinimerina, dès la fin du XVIIIème siècle, sur la place d’Andohalo, lieu où sont également annoncés les décisions royales. Il ouvert à tous les paysans de l’Imerina, il ne se limite pas à un rôle économique et devient un lieu majeur de rencontre quelle que soit la caste, le milieu social. Il constitue en effet un des fondements institutionnels de la ville, ainsi qu’un lieu de sociabilité incarnant une forme de « citadinité tananarivienne ».
« Lieu où d’immenses parasols blancs envahissait l’esplanade chaque vendredi d’où l’appellation « zoma » pour devenir le temps d’une journée par semaine, le plus grand marché à ciel ouvert du monde »
Le Zoma est déplacé plusieurs fois, pour s’installer définitivement sous la colonisation française en 1930 dans le quartier d’Analakety.
Sa suppression :
En dépit de cet attachement symbolique au Zoma, les habitants de Tananarive n’ont guère protesté quand la municipalité l’a supprimé à la fin des années 1990. Il s’est fortement dégradé, le marché est devenu un repoussoir, et véhicule une image d’anarchie, d’insécurité et de ruralisation que les citadins rejettent. Et l’étude des représentations et des pratiques attachées au Zoma permet de mettre à jour les tensions identitaires et comprendre que ce marché est au cœur de la fragile définition de la citadinité.
De même les enjeux autour de sa suppression soulignent : les déstabilisations, les recompositions récentes du paysage urbain, la société tananarivienne et le rôle des autorités municipales. Ainsi le statut du Zoma constitue un bon indicateur du malaise qui caractérise l’identité citadine.
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