Description du projet

Gouache

Dimensions : 50 cm x 40 cm

Signée en bas à droite Y.Latil

Bouquet de lys

Yvonne Latil (1909 – 2000)

Elle expose depuis 1947 au Salon d’Automne Paris au côté de Bernard Buffet, Nationale des BA, artistes français et indépendants.
Sociétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts. Attachée de presse au Groupe des Peintres du Marais.
Aquarelliste Dessinatrice Graveur Illustratrice Céramiste. Portraits, paysages, scènes de genre, sujets religieux, peintre animalier (avec une prédilection pour les chats), illustrations de revues d’art et création de cartes de vœux, caricatures, séries drolatiques.

Copie d’un article intitulé « Faisons connaissance… Yvonne Latil, aquarelliste » rédigé par Aline Lacoume. Extrait de la revue « Art et rencontre », automne 1974 :

« Née en 1906, parisienne, célibataire, grande, cheveux blancs, regard bleu malicieux et tendre, rayonne surtout de sérénité. Elle avoue que son rêve a toujours été de dessiner et de peindre, et qu’elle s’est efforcée de le satisfaire. Dès l’école, elle a eu la chance de bénéficier d’un enseignement remarquable de dessin et d’aquarelle 4 ou 5 heures par semaine. Le professeur, dont elle garde pieusement le souvenir, est une femme « adorable », compétente, qui sait fort bien guider ses élèves. Yvonne, qui est très douée, fait des progrès rapides.

Malheureusement sa famille ne peut pas envisager de lui laisser faire de longues études, et elle doit accepter de travailler aux P et T. Néanmoins, son rôle de téléphoniste lui permet de disposer d’heures de liberté qu’elle utilise pour se parfaire.

Elle s’inscrit à la Grande Chaumière après avoir suivi les cours de l’École ABC et fréquente l’atelier d’Yves Brayer. De 1940 à 1945, elle y trouve un appréciable havre chauffé et un milieu artiste qui l’enchante. Les critiques hebdomadaires faites par le Maître sur les travaux effectués par les élèves sont pour elle de fructueuses leçons. Fontana Rosa, Mac-Avoy, Reynolds, sont aussi ses professeurs. Cependant, elle apprend toute seule à peindre des paysages. C’est en Bretagne, lors de ses vacances chez ses grands-parents au sud de l’Ille-et-Vilaine, qu’elle est conquise et inspirée par le spectacle des « pommiers en fleurs ».

Depuis cinq ans qu’elle est libre, elle se rend fréquemment dans le Midi, à Grasse et ses environs, où elle se pénètre de la joie que représente l’harmonie des couleurs de cette région. Éprise de liberté, ne s’occupant pas du temps qui passe, Yvonne se plaît dans la nature, mais pas constamment.

Elle a besoin de l’ambiance de la ville. Elle aime particulièrement se trouver dans le métro pour pouvoir observer « des visages ». Elle dit : « d’instinct, c’est la tête qui me passionne. Tout enfant je faisais des têtes en faisant mes problèmes. Puis j’ai fait des portraits. C’est cela qui m’a donné envie d’apprendre davantage. » Lorsqu’elle peut compléter ses connaissances par quelques études d’anatomie, sur pièces en terre cuite, elle se sent enrichie et capable de vaincre de nombreuses difficultés.

Yvonne s’aménage un atelier au 6ème étage de son immeuble après la guerre. Elle travaille beaucoup, expose, fait des portraits. Ses œuvres, très appréciées par son entourage, trouvent souvent preneur.

Sa première participation à une exposition en 1946 au Salon d’Automne est marquée par une proposition de la Commission d’Achat des Affaires Culturelles pour une composition (50 x 65) représentant « La parade du cirque», qui se trouve maintenant à l’Université de Nancy. Au reçu de la lettre lui demandant son prix, Yvonne ne réalise pas tout de suite l’hommage qui lui est fait. Elle est flattée simplement, et ne comprend que plus tard l’importance de cette sélection.

Elle expose encore au Salon des Tuileries, à la Société des Beaux-Arts, dont elle est sociétaire, dans les galeries St-Placide, Welter, Raspail, aux différentes expositions des Peintres du Marais, au musée d’Amiens.

La peinture abstraite la tente, mais ne la retient pas. Avant tout, Yvonne est expressionniste. Elle dessine admirablement et peint des aquarelles pleines de fraîcheur et de tendresse dont les sujets ne s’oublient pas. Parmi ceux-ci : Jeune Femme au masque de chat, Jeunes Femmes nues au lavoir, Bord de mer, Deux Femmes sur transat, Paysages bretons, Environs de Grasse, Cannes, Vieilles maisons de Saint-Julien-le-pauvre, Vert-galant Paris-etc…

Son palmarès :

– Médaille d’argent de l’Académie Européenne des Arts,
– Officier de la Société Culturelle et Philanthropique,
– Diplôme de Sciences Arts et Lettres,
– 1er prix au concours de dessins humoristiques de l’Académie Gauloise,
– Tableau sélectionné au Concours de Peinture de l’ORTF en mai 1970.
– Médaille d’argent de la ville de Paris, décernée le 26 février 1972.

Madame, aquarelliste de grand talent, merci pour le vif plaisir que vous procurez à ceux qui peuvent jeter des regards sur ce que vous faites de si parfait. Elle se consacrait avec passion à son art mais se dévouait aussi à l’animation et à la promotion du Groupe des Peintres du Marais, association fondée en 1965 qui avait pour vocation de faire exposer les peintres.

À cet effet, le groupe mettait à disposition pour des expositions temporaires son atelier, « L’Atelier des Peintres du Marais-72 rue François Miron » et organisait « Les Journées de la Peinture » où des artistes pouvaient présenter leurs créations – En plein air – Gratuitement – Sans jury – En tous lieux. Ce furent les arcades de la Place des Vosges qui inaugurèrent cette manifestation.

 

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