Description du projet
Huile sur toile
Dimensions : 40,5 cm x 65 cm
Signée en bas à gauche Jules Geneste
Chemin animé au bord de l’estuaire
GENESTE Jules – Libourne en 1826, Castillon-la-Bataille en 1889
Excepté une mention du prestigieux Victor Champier en 1878 dans L’Année artistique (1), la fortune critique de Jules Geneste est inexistante.
Peintre de marines, de paysages et plus accessoirement, de genre et de fleurs, l’artiste révèle un parcours un peu atypique. Dans les livrets d’exposition, à l’instar de Courbet, il ne se réclame d’aucun maître. En 1866, une Gouache, d’après Ziem (n°239), témoigne de son unique allégeance au chantre de Venise, dont il ne semble pas avoir épousé le lyrisme.
Portraitiste de navires scupuleux
Il reste attentif aux détails, tout en restituant avec sincérité et poésie la qualité de l’air et la finesse des ciels girondins.
Avec une carrière toute locale (son nom n’apparaît pas dans les livrets du Salon de Paris), il débute aux Amis des Arts de Bordeaux par : 246 Paysage ; 247 – Falaises ; 248 Côtes de Bretagne, esquisse.
Les côtes françaises
Pendant plusieurs années, sa production se partage entre vues de la côte normande ou bretonne et vues prises en Gironde (2).
La Garonne et la Dordogne
En 1867, Plage d’Arcachon, le soir, révèle son incursion sur le Bassin.
Geneste réside à Libourne, rue de Périgueux entre 1860 et 1865; il s’installe à Bordeaux, 261, rue Sainte-Catherine, de 1865 à 1869, puis, 5, Place de la Bourse, jusqu’en 1874. On le trouve ensuite au 112, Quai des Chartrons, jusqu’en 1878, puis, 31, Quai de Bacalan, jusqu’en 1883, date à laquelle il part vivre à Castillon sur Dordogne.
Le Musée de Libourne conserve Le Port de Libourne vu de la berge en 1881
1 – Victor Champier, « L’art en province, Bordeaux », L’Année artistique, 1878, p.375.
2 – parmi les sujets aquitains, il expose notamment à Bordeaux, en : 1 8 64 : 2 3 2 – Bois de Galgon (Gironde), soleil couchant d’automne ; 233 – Bords de la Saye (Gironde), temps de pluie. 1866 : 236 – Le vieux pont de bois à Sales, environs de Libourne ; 237 – Le déversoir, printemps ; 238 – Une remorque sur Garonne, brouillard. 1867 : 267 – Plage d’Arcachon, le soir ; 268 – Côtes de la Saintonge ; 269 – Côtes de la Saintonge ; 270 – Pointe de Vallière, prise de Royan. 1868 : 312 – Pâté de Blaye, effet du matin. 1869 : 288 – Côtes de la Saintonge. 1870 : 345 – Incendie de la rade de Bordeaux. 1 8 74 : 264 – Environs de Bordeaux ; 265 – Près des Chartrons, temps à grains. 1875 : 273 – Le bassin flottant ; rade de Bordeaux ; 274 – Bords de la Garonne (pris à Bacalan), petite pluie ; 275 – Bords de la Garonne ( pris à Lormont), mois d’octobre ; 276 – Rade de Bordeaux. 1876 : 283 – Pêcheur de morues, pris à Bacalan. 1877 : 246 – Navires étrangers, voiles au sec, le matin(port de Bordeaux) : 247 – Vue prise aux Chartrons (port de Bordeaux) ; 249 – Vue prise aux Chartrons. 1878 : 226 – Vue prise aux Chartrons, rade de Bordeaux ; 227 – Railway de M. Labat, brouillard d’octobre ; 228 – Une vue de Lormont (appartient à M Ychery). 1879 : 218 – Environs des Eyzies (Dordogne), l’hiver. 1881 : 247 – Bords de la Garonne, près Lormont. 1882 : 294 – Port de Royan, marée basse (appartient à M.C.P).
Source : monsieur Jean-Roger Soubiran – Professeur honoraire d’Histoire de l’Art Contemporain à l’Université de Poitiers
Une de ses marines, un trois mâts, fait partie de la collection du National Museum en Suède.
Une autre de l’artiste proposée par la Galerie
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