Description du projet
Acrylique sur toile – Techniques de l’aérographe et du pochoir
Dimensions : 50 cm x 73 cm
Signature à déchiffrer au verso.
Datée 67
Nature morte aux bouteilles
La technique du pochoir
On peut donner comme origine du pochoir la technique qu’utilisaient les ancêtres des hommes pour décorer les cavernes de l’image de leur main, en soufflant un pigment pour en faire ressortir uniquement les contours.
Cette technique a été utilisée dans l’édition dès le XVIIe siècle, en particulier pour l’impression de textes liturgiques (le grand format des livres de chœur n’était pas compatible avec les caractères mobiles.
L’application se faisait manuellement à l’aide d’une brosse, grâce à des pochoirs généralement réalisés dans un alliage de laiton et de zinc.
Au XIXe siècle, la peinture au pochoir, à plusieurs caches, a été envisagée, sans grand succès, comme moyen d’enseigner l’art de la couleur, sous le nom de coloris au patron et peinture orientale. Le pochoir a aussi servi pour la colorisation photographique et de films de cinéma.
La reproduction par miméographe a permis, avant le développement massif de la photocopieuse et de l’impression par ordinateur, l’impression rapide par un pochoir constitué d’une feuille de papier recouvert d’un vernis étanche, rendu poreux par l’empreinte d’un stylo à bille ou une machine à écrire de laquelle on a inactivé le ruban encreur.
La sérigraphie a perfectionné le système de l’impression au pochoir. Les découpes fines d’un carton découpé sont très fragiles, on les remplace par des parties vernis d’un écran tendu en soie synthétique.
Le XXeme siècle
La discipline, une des plus importantes de l’art urbain apparaît de manière régulière à Paris, au début des années 1980, et à diverses périodes antérieures et postérieures dans d’autres villes et pays.
La continuité d’action de rue et la multiplication des supports de conservation d’images, via la photographie, entraînent alors une sorte de suivi des « traces urbaines » au moins pour Paris.
Naissent alors plusieurs « noms » du pochoir. Blek le rat est souvent désigné comme point de départ du mouvement parisien début 1980, mais Marie Rouffet en 1982 dit en avoir vu avant au Canada.
On le nomme « graffiti au pochoir », « pochoir urbain » ou « pochoir de rue », historiquement associé à la figuration libre.
Les pochoiristes sont souvent des peintres de rue, utilisant une matrice de carton ou de métal, pour reproduire des dessins sur les murs, ou toute autre surface plane.
Au début des années 1980, Paris voit apparaître une pléiade d’artistes s’exprimant sur les murs.
Ce mouvement du graffiti urbain connaît aujourd’hui des artistes reconnus par les circuits officiels et une communauté bien plus large d’individus s’exprimant pour des raisons aussi variées qu’il existe de couleurs…
La technique de l’aérographe
L’aérographe ou également appelé « airbush » en anglais, constitue un pistolet à peinture minimaliste dont les dimensions sont similaires à un stylo (de plus ou moins grande envergure en fonction des usages). Le principal atout est de pouvoir peindre ou colorer le support de votre choix par le biais d’une multitude de médiums (peintures, encres ou pigments) sans contact avec le support. Cette spécificité est à l’origine de sa création lors des années 1880 à 1900. Sa création provient d’un aquarelliste américain appelé Charles L. Burdick qui souhaitez appliquer des couches de peintures à l’eau les unes au dessus des autres sans changer les précédentes. Il déposa le brevet en 1893 mais un autre américain décrivait le même outil lors de l’année 1888.
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