Projektbeschreibung
Öl auf Leinwand als Anhänger
Maße : 27 cmx 42 cm
Unten links signiert : Borms Leo
Marine Marseille Le littoral
Léo BORMS
“À Marseille, la mer, le port et le littoral ne sont pas seulement spectacle mais lieux d’ancrage de pratiques sociales. Un espace de référence à cet égard est constitué par la route de la Corniche qui relie le centre-ville aux quartiers sud, en longeant le littoral. Le pro-meneur qui y déambule aujourd’hui parcourt des paysages maritimes différents.
Leur histoire et celle des représentations picturales renvoient à la construction de plusieurs images de l’identité urbaine marseillaise :« les villes ont un souffle, des rythmes, des formes plus longues que les formations sociales qui les habitent,même si celles-ci les marquent, les modèlent en partie,les interprètent.
Les routes appelées « corniche » ont une fonction paysagère que Stephen Liegard exprime avec beaucoup de lyrisme dans ses commentaires sur la Côte d’Azur :«Elle est le commencement de cette célèbre et vertigineuse corniche qui, jetée sur la crête des roches,comme une moulure en saillie, couronne la mer, sur-plombe l’abîme, se rit des précipices, passe au-dessus des villes ou des hameaux… C’est l’incomparable joyau, la perle rose et bleue que n’ont point encore ramenée les plongeurs.»
La construction de ces routes-balcons, réalisée au cours du XIXe siècle, renvoie à une nouvelle sensibilité au paysage maritime ; la volonté d’une mise en relation d’un espace urbain avec la mer nouvellement perçue comme nature. Différents espaces urbains vont être« reliés » à la mer, dont celui des loisirs.
Une ouverture hygiénique et récréative de la ville.
En reliant les différents morceaux de la ville, la Cor-niche contribuait à maintenir le sentiment d’appartenance à une même communauté qui avait tendance à se perdre dans une ville trop étendue, favorisant ainsi la continuité sociale à travers la continuité spatiale. Faut-il rappeler qu’en un siècle, la ville, regroupée sur quelque trois cents hectares autour du Vieux Port, s’est étendue sur plus de huit mille hectares : elle est devenue une ville-banlieue au réseau de communications difficile à structurer.La découverte du rivage au XIXe siècle a sans doute joué sur le choix du littoral au sud de la ville, comme lieu de résidences secondaires pour constituer la tradition marseillaise de la double résidentialité : une maison de ville pour la semaine de travail, une maison de campagne (la bastide) pour le repos du week-end : « les Marseillais habitaient deux villes en une : l’une au quotidien, la ville-port, l’autre en villégiature : la ville campagne des villages et des bastides, leurs résidences secondaires (villas rurales associant plaisance et domaine agricole) ». Ceci aboutit à une urbanisation spécifique du terroir – rendue possible par l’étendue de la commune – que Marcel Roncayolo nomme la ville de la campagne…”
Quellen : Bertile Beunard, docteur en sciences de l’éducation, est enseignante à l’Université Aix-Marseille II et chercheur associée à l’École des hautes études en sciences sociales de Marseille (S.H.A.D.Y.C.).
L’autre œuvre de l’artiste formant pendant.
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