Description du projet

Huile sur toile

Signée en bas à droite : S.Van Damme

Dimensions : 46 cm x 55 cm

Nature morte aux navets et cerises

Suzanne VAN DAMME (Gand 1901 – Ixelles 1986)

Peintre post-impressionniste qui évolue vers le surréalisme. Elle épouse du peintre italien Bruno Capacci.

Études aux Académies de Gand et de Bruxelles, et à l’atelier libre L’Effort à Bruxelles. Passe sa jeunesse à Ostende. Subit l’influence de James Ensor.

James Ensor

Disciple de James Ensor dans ses premières années, elle peint le grand maître dans sa maison d’Ostende en 1925 avec «L’entrée du Christ à Bruxelles», – qui appartient maintenant au Getty Museum de Los Angeles. En 1938, Ensor a peint une toile intitulée «Peintres aux Prises», avec Suzanne Van Damme – crayon à la main – et lui-même assis et la regardant. Après plusieurs expositions à Bruxelles (Galerie Manteau en 1931 et Galerie Georges Giroux en 1933), Suzanne s’installe à Paris au début des années 1930. La Galerie de Paris (1934) et la Galerie Bernheim (1935) ont exposé son travail. Dans «Le Dôme» à Montparnasse, elle rencontre le peintre, céramiste et poète italien Bruno Capacci (Venise 1906), qu’elle épouse. Le couple s’est lié d’amitié avec des artistes français comme Marcel Duchamp et Jean Cocteau.

Le surréalisme

Van Damme a travaillé en étroite collaboration avec plusieurs poètes surréalistes tels que Paul Colinet, Marcel Lecomte, Henry Bauchau e.a. Leurs poèmes lui étaient régulièrement consacrés, tandis que ses compositions se transformaient en un mélange d’objets littéraires et picturaux. Son amour pour la poésie et ses expériences dans le domaine graphique allaient forcément donner naissance à un nouveau script, une sorte d’alphabet privé plein de signes et de symboles, un mystérieux mélange de calligraphie japonaise et de hiéroglyphes égyptiens en simple noir et blanc. En 1947, le «pape du surréalisme» André Breton invite Capacci et Van Damme à participer à la célèbre «Exposition Internationale du Surréalisme» à la Galerie Maeght à Paris en 1947, avec des contemporains célèbres tels que Arp, Bellmer, Brauner, Calder, Duchamp , Ernst, Giacometti, Gorky, Lam, Matta, Miro, Picabia, Man Ray, Tanguy, Tanning et bien d’autres.

Florence

Lorsque le couple s’installe à Florence dans les années 1950, Suzanne est très impressionnée par la beauté de la Toscane, les couleurs de la terre, le sable, les cailloux, le marbre… Elle se met à peindre ou plutôt à «sculpter» des formes ondulées abstraites sur toile.

Les Etats-Unis

Dans les années 1950 et 1960, Suzanne Van Damme expose régulièrement aux États-Unis: Chicago (Marshall Field Gallery 1959), New York (Thibault Gallery sur Madison Avenue 1961), Los Angeles, Baltimore, Dallas (Calhoun Gallery 1961), Denver (Saks Gallery 1969) etc.

L’émancipation

Sa dernière période est certainement la plus personnelle et la plus intéressante. Une série de petites scènes individuelles abstraites et figuratives sont réunies sur toile ou sur panneau, formant un grand patchwork. La plupart de ces cryptogrammes sont peints en noir, marron et beige, jetant un voile d’une beauté intemporelle sur les signaux primitifs et les figures mythologiques. D’autres ressemblent à des panneaux de vitraux dans toutes les nuances possibles de bleu, violet, rouge ou orange, brillant d’une lumière intérieure pleine de mystère. Il faut beaucoup de talent pour atteindre l’harmonie idéale, l’équilibre ultime, le Ying-Yang parfait dont chaque artiste rêve. Suzanne Van Damme avait définitivement ce talent. Elle est décédée à Bruxelles en 1986.

Œuvres aux Musées de Bruxelles, Gand et Liège.

Une autre nature morte d’une artiste peinre belge présentée par la Galerie

Source : Group Gallery 2

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