Description du projet

Huile sur panneau

Dimensions : 33 x 41 cm

Signée à l’arrière du panneau : R.Quillery

Village cubiste comtois

Roger Auguste Charles Quillery

(Ronchamp 06/05/1914- Dammary Les Lys 02/12/1991)

Il est formé dans sa jeunesse par le célèbre Max Ingrand (maître verrier vitrailliste de renom international), son œuvre commença autour du mouvement fauviste, elle évolua autour du cubisme et finira d’une manière magistrale autour du mouvement abstrait. Il réalisa également des tapisseries aux grands formats pour les grandes maisons de l’époque.

Ses œuvres picturales sont très rares car, fuyant le tumulte parisien, il fit très peu d’expositions.

Mais chose très importante, il refusa de son vivant de montrer son œuvre picturale (peinture et gouaches) et les a gardées secrètement dans son atelier de Melun.

Ses œuvres se caractérisent par la juxtaposition de formes contrastées, simples, souvent empruntées au cubisme, au service d’un symbolisme très fort. Il laisse une œuvre des plus inventives et des plus fécondes.

Source : www.hcotation.com

Lettre de Champagney

Lettre de Champagney, du 12 mars , 2 pages in-8°. Se présente à Pierre Imbourg qui était directeur de l’Amateur d’Art. Il est instituteur à Champagney (Haute-Saone), il “occupe tous ses loisirs à peindre“, il explique ses motivations en matière de peinture, proclame sa sincérité, regrette de ne savoir ce que vaut sa peinture et isolé en province déplore de ne pas être compris. Il souhaitait faire une petite exposition à Paris, mais fut arrêté par les conditions des galeries, il a failli renoncer. Son ami de captivité (Roger Quillery fit partie des prisonniers de guerre français en tant qu’officier : Lieutenant du 7eme régiment d’infanterie IV D) Marcel Rouff (poète, historien , romancier) lui a offert “un salon du King Charles 8 , rue Cambon…“. Il invite Imbourg au vernissage.‎..

Mémorial des grandes fêtes de la Renaissance de Ronchamp—M..MAULINI—-1953

Mémorial des grands fêtes 1953 Rennaissance de ronchamp

C’est devant une salle comblée d’admirateurs que le docteur MAULINI présenta l’artiste aux personnalités venues aux fêtes de la Renaissance.
ALLOCUTION DU DOCTEUR MAULINI
« Je vous présente mon cousin, le peintre Roger QUILLERY, de Champagney. Il est bien connu dans notre région depuis sa dernière exposition à l’Hôtel de Ville de Lure. Le vernissage de l’exposition a eu lieu sous la présidence de Monsieur LARRIEU, ancien Préfet de la Haute-Saône, ami et admirateur de l’artiste.
Aujourd’hui, la renommée de Roger QUILLERY a dépassé les limites de notre province, et nous le retrouvons tous les ans à la galerie des Mages à Vence, à Vallauris en compagnie de PICASSO, MATISSE, CHAGAL, des cracks de la peinture contemporaine, et les meilleurs peintres de la Côte d’Azur.
On le voit également tous les ans aux Indépendants à Paris, chez Marcel ROUFF au King Charles. Ses expositions suscitent chaque fois des commentaires, des critiques dans les quotidiens et dans la grande presse spécialisée à la critique des arts: les « Nouvelles littéraires », « France-Illustration », « Arts », « Le Peintre»…
Roger QUILLERY est un peintre moderne. Il appréhende la nature à travers l’harmonie complexe des couleurs et des formes, et nous restitue ses sensations personnelles après une profonde méditation. Ces trois temps constituent le schéma de la pensée artistique.

Le premier temps,

celui de la perception, nous laisse deviner le trésor de visions auquel peut accéder un artiste comme QUILLERY.

Le deuxième temps,

le plus abstrait, mais aussi le plus essentiel au point de vue de la personnalité, engage l’artiste dans toute la profondeur de sa sensibilité.

Le troisième temps,

celui de l’extériorisation, permet à l’artiste de rendre à la nature sous une forme plastique tout ce qu’il a puisé en elle. C’est dans l’expression de ces trois temps que l’artiste trouve les limites de son destin : sentir, construire, offrir.
Ainsi pour définir la peinture de QUILLERY, il ne faut pas oublier que nous sommes en présence d’un homme dans toute sa puissance, un bâtisseur, qui pose ses couleurs par assises et les maintient solidement dans une armature noire. Nous sommes devant des paysages cloisonnés où chaque touche colorée vit par elle-même intensément dans ses liens de charbon.
Cette exposition initiée sous le signe du solstice de juin est pour l’artiste le point de départ d’une nouvelle période picturale. Sa peinture s’est affranchie pour entrer dans l’ordre de la rigidité et de la majesté des couleurs. Cette peinture cloisonnée, dure et précise comme un émail, porte en elle un charme singulier. «

Une autre œuvre de l’artiste proposé par la Galerie.

velo-prix2 250 € *

* hors frais de port

 

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