Description du projet

Aquarelle

Dimensions: 23 cm x 30,8 cm

Signée en bas à gauche : P.F Gorse
Située : Porquerolles et datée : 8/8/75

Terrasse de café animée

Pierre-François Gorse (1945 – 2011)

Pierre-François Gorse fréquente les Beaux-Arts d’Alger (1960) puis ceux de Paris où il suit les ateliers de Maurice Brianchon et Gustave Singier.
Ses peintures de paysages, notamment des marines (bateaux, plages, ciels, oiseaux), expriment une vitalité débridée et joyeuse. Des couleurs chaudes, fauves, des rythmes de couleurs enlevés appelées « formes-sensations » par le dictionnaire Bénézit.

Jean-Pierre Delarge qualifie le peintre d’abstrait dans la veine de Bram Van Velde » dont les « à-plats modulés deviennent des paysages miroitants par regroupements de formes arrondies et de verticales ou de diagonales. »

Architecture

Tout au long de sa carrière, Pierre-François Gorse intervient dans l’architecture avec des mosaïques ou des fresques monumentales :

Fresque décorative dans la ZUP de Sevran (1972)

Plafond du groupe scolaire la Baratte, Nevers (1980)

Fresques pour le groupe scolaire Albert Camus à Chezy, Eure (1981) et le lycée de Pont-Audemer (1982), pour ne citer que quelques-unes d’entre elles.

Expositions

Il réalise également de nombreuses expositions personnelles (Galerie de France (1969), Maison de la Radio de Bordeaux (1971), centre culturel de Meudon (1973), Office du Tourisme d’Avoriaz (2005) mais aussi collectives (Salon de l’École Française au Musée d’art moderne de la ville de Paris (1969), Salon de Mai (1975), semaine franco-tunisienne, Sousse (1986).

Collections publiques : FRAC – Pays de la Loire, Carquefou

Sources : wikipédia

L’onde du solitaire – mars 2012 – Charles Maisonnisse – Le Monde http://charlesmaisonnisse.blog.lemonde.fr/tag/pierre-francois-gorse/

Peintre, superbe coloriste et aquarelliste de génie

« dans les carnets de L’Œil du Solitaire. Quand je dis « aquarelliste de génie », c’est que j’ai rarement vu un peintre utiliser ce médium avec autant de légèreté, de rapidité, d’à-propos, bref de maestria que Pierre-François Gorse.

Bien sûr on voit l’aquarelle revenir à la mode ces derniers temps dans les galeries contemporaines du Marais, ou plutôt l’aquarellage puisque c’est l’huile ou l’acrylique que les artistes utilisent beaucoup de cette façon pour donner une sorte de « patine de spontanéité » à leurs œuvres au style pourtant hautement prémédité, mais avec Gorse, rien de tout cela, pas de chichi « contemporanéisant », rien que de la peinture et de la vraie.

Dans l’article Wikipédia, je trouve la citation de ce critique : « La peinture de Pierre-François Gorse bruit littéralement de couleurs et de sensations. Dans la surface donnée s’inscrivent le plus souvent et le motif original et les variations qu’il entraîne. (Bruno Foucart, Les Feux du prisme. »).

Et en effet, les compositions de Gorse s’échafaudent à partir de cette touche vibrante, souple, aux aguets, tentant de faire surgir le sujet sans se regarder le nombril, ce que Foucart appelle » le motif original et les variations qu’il entraîne » et qui est en réalité la vie interne de la peinture.

Une peinture vivante

donc, vivante comme la musique d’un Petrucciani, un peu bancale mais tellement originale et vive que sa bizarrerie devient la plus grande de ses qualités.

A la manière de de Staël ou de Matisse, Gorse est un de ces amants de la couleur, un de ses dignes porte-parole, travaillant sans relâche pour aller comme l’écrivait si poétiquement de Staël, » jusqu’au bout de ses déchirements, jusqu’à leur tendresse. » Déchirements : il y a quelque chose chez Gorse qui déchire le silence, qui crie, qui chante à tue-tête. Quelque chose de cette innocence d’un petit gamin de quatre ans qui part et dérive en hystériques et joyeux bavardages.

Une autre phrase de de Staël pour caractériser la peinture de Gorse et l’artiste lui-même : « Toute ma vie, j’ai eu besoin de penser peinture (…), de faire de la peinture pour m’aider à vivre, pour me libérer de mes impressions, de toutes les sensations, de toutes les inquiétudes auxquelles je n’ai trouvé d’autre issue que la peinture. »

Peu reconnue de son vivant, quoique collectionnée par de nombreux amateurs, la peinture de Pierre-François Gorse connaîtra je l’espère une belle postérité »

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