Prosjektbeskrivelse

Huile sur carton encadrée

Dimensjoner : 26.7 cm x 34.7 cm

Signert nede til høyre : S.Depincé

Grande dune de la plage des Grands Sables Le Pouldu Depince Suzanne

Suzanne Depincé (née Armelin) est l’épouse d’un haut fonctionnaire colonial, affecté en Indochine entre 1902 et 1906. Elle est l’une des premières artistes présente au Tonkin au début du XXe. Après un retour en France, elle séjourne de nouveau en Extrême-Orient peu avant la Première Guerre mondiale. Elle participe activement à l’exposition coloniale de 1931, en réalisant quelques toiles sur le thème des minorités ethniques d’Annam dont certaines sont toujours présentes au Musée du Quai Branly. Suzanne Depincé (XIX/XXe).

http://parissaigon.blog.lemonde.fr/2015/09/05/les-tresors-de-nos-musees/

Elle est citée par Nadine André-PalloisL’Indochine : un lieu d’échange culturel ?” – Les peintres français et indochinois (fin XIXeXXe siècle) édité aux Presses de l’École Française d’Extrême Orient.

Les Grands Sables, le charme d’antan

Les Grands Sables au Pouldu furent le berceau de la station balnéaire du Pouldu. Les premiers baigneurs apparurent dans les années 1850.

Les deux premières villas furent construites aux abords de la plage vers 1875. Le premier hôtel ouvrit en 1887.

Grande dune de la plage des Grands Sables Le Pouldu

C’est à cette époque que les peintres de l’école de Pont-Aven séjournèrent à la « Buvette de la plage » ce qui contribua grandement à la notoriété du site.

https://maisonmuseedupouldu.blogspot.com/p/la-buvette-de-la-plage.html
© Clohars-Carnoët, mairie, collection de Pierre Le Thoër.

 

« Au haut de la grande falaise sablonneuse, dominant la mer, [],
une petite auberge était au bord
d’une petite route qui prenait fin à l’océan. Pas de voisins : la lande et la mer. [] Une banale maison bretonne moderne, ressemblant à toutes ses semblables. »
Maxime Maufra, Propos de peintre, manuscrit non publié.

Construite en 1888-1889 sur deux terrains contigus, cette maison isolée à deux pas de la mer est la propriété de Marie Henry. La jeune femme y établit son commerce, la Buvette de la Plage, un débit de boisson, et propose quelques chambres pour les gens de passage.

« Si bien qu’au milieu de cet été de 1890, la pauvre petite maisonnette du Pouldu abritait sous son toit : Meyer de Haan dans la grande chambre ; Gauguin dans la chambre sur la cour, M. Sérusier dans la chambre sur la rue ; M. Filiger dans l’atelier ; la propriétaire dans le cabinet de toilette ; et la bonne dans la buvette. »
Henri Motheré à Charles Chassé in Gauguin et le groupe de Pont-Aven : documents inédits, 1921.

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