Projectbeschrijving

Olieverf op canvas

Dimensies : 42 cmx 54 cm

Signée en bas à droite Randria

Katoen sorteren in Madagaskar

Randria (Ecole malgache XXeme)

Le développement de l’économie cotonnière à Madagascar (Gerald Donque)

A considérer la carte des cotonneraies actuelles de l’île, on est d’abord frappé par leur apparente dispersion. A l’exception de l’escarpe orientale et du Nord-Ouest, trop humides et surtout trop régulièrement arrosés, presque toutes les régions de Madagascar offrent un climat favorable à la culture du cotonnier. Les hauts plateaux malgaches eux-mêmes, grâce à leur climat à rythme pluvio-métrique contrasté, permettent la culture de cet arbuste. Certes, il conviendrait d’enrichir d’abord les tanety en matières organiques, et de les protéger contre l’érosion. La région de la Sakay, où ces conditions préalables ont été réalisées, pourrait devenir zone cotonnière. Quelques tentatives de culture, d’ailleurs sans lendemain ont été faites dans les secteurs de Paysannat d’Ankily (région d’Ihosy), de Solila (région de Fianarantsoa) et de Soavina (région d’Ambatofinandrahana).

Se juxtaposent à Madagascar, dans des aires géographiques distinctes, trois modes de culture cotonnière : la culture sous pluie (dite sèche), traditionnellement pratiquée par les paysans malgaches autour de leur case, et qui se développe essentiellement dans la province de Tuléar ; la culture irriguée sur laquelle semble reposer l’avenir du coton dans cette même province ; la culture de décrue, essentiellement localisée dans la province de Majunga.

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