Huile sur toile marouflée sur carton fort encadrée

Dimensiones : 45 cm x 54 cm

Firmado abajo a la derecha

Œuvre présentée à l’Exposition coloniale de Bordeaux en 1920 (voir étiquette au verso)

Indochina, palanquín y su escolta en un puente

Joseph Gilardoni (1882-1961)

Peintre faisant partie de l’Ecole française des peintres voyageurs d’Indochine.

Le palanquin, moyen de transport historique avant la période de modernisation démarrée sous l’époque coloniale française.

Roland Dorgelès relate les faits suivants :

Confronté à l’expansion occidentale, le vieil Annam perd de plus en plus son archaïsme : il ne peut pas résister au modernisme. Le voyageur qui veut visite l’Indochine en ce début des années 1920 devra se préparer à voir une Indochine dominée par “ce contraste continuel d’archaïsme et de modernisme”. Pourtant l’auteur doit reconnaître l’utilité, la dimension pratique de certaines introductions modernes :

“Comment pourrait-on regretter les palanquins de jadis quand, à tout instant, on voit passer, dans la poussière des routes, ces stupéfiants autobus coloniaux bondés d’indigènes dont les pieds nus sortent de partout, congaïes à fichu blanc, vieux Annamites à parapluie, boys aux dents aurifiées, tous les uns sur les autres, leurs paniers et leurs bicyclettes ficelés sur la galerie et le long du marchepied, si bien que la guimbarde finit par disparaître sous ce chargement hétéroclite et qu’on croit voir les voyageurs porter l’auto comme des fourmis traînant une mouche ?”

Roland Dorgelès, Sur la route mandarine, Les exotiques, Albin Michel 1925

Il est cité par Nadine André-Pallois “L’Indochine : un lieu d’échange culturel ?” – Les peintres français et indochinois (fin XIXe – XXe siècle) édité aux Presses de l’Ecole Française d’Extrême Orient.

Joseph Gilardoni oeuvre africaniste

Fuentes : http://www.roussard.com/detaildicopeintre.html#Anchor-44867

https://data.bnf.fr/16569591/joseph_gilardoni/